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Le rôle des hormones dans le couple et l’attachement

  • Photo du rédacteur: mickael rigot
    mickael rigot
  • 23 sept.
  • 2 min de lecture

Les relations amoureuses et la vie de couple ne se résument pas à des choix rationnels. Elles sont aussi profondément influencées par la biologie, et en particulier par nos hormones. Ces messagers chimiques jouent un rôle clé dans l’attirance, l’attachement et la stabilité du lien amoureux.



🔹 Les principales hormones impliquées




1. La dopamine : l’hormone du plaisir



  • Associée à la motivation et à la récompense.

  • Particulièrement présente au début d’une relation (phase de séduction et de passion).

  • Renforce le désir de rechercher la présence de l’autre.




2. L’ocytocine : l’hormone de l’attachement



  • Surnommée « hormone de l’amour » ou « hormone du câlin ».

  • Libérée lors des contacts physiques (câlins, relations sexuelles, allaitement, gestes tendres).

  • Favorise la confiance, l’attachement et le sentiment de sécurité dans le couple.




3. La vasopressine : l’hormone de la fidélité



  • Impliquée dans le lien affectif et la protection du partenaire.

  • Son rôle est particulièrement visible chez certaines espèces animales monogames.

  • Chez l’humain, elle renforce le sentiment de stabilité et d’engagement.




4. La sérotonine : l’hormone de l’équilibre



  • Régule l’humeur et apaise les angoisses.

  • Permet de passer de la passion intense à une relation plus apaisée et stable.

  • Un déséquilibre peut mener à de la jalousie excessive ou de l’anxiété relationnelle.




5. Les endorphines : les hormones du bien-être



  • Sécrétées lors de moments agréables (sport, rire, intimité).

  • Donnent une sensation de détente et de complicité.

  • Contribuent à la « douceur » d’une relation de couple durable.






🔹 Le cycle hormonal de l’amour



  1. La rencontre : dopamine et adrénaline dominent → excitation, passion, euphorie.

  2. La construction du lien : l’ocytocine et la vasopressine prennent le relais → confiance, engagement.

  3. La stabilité du couple : sérotonine et endorphines apportent apaisement et complicité au long terme.






🔹 Implications pour le couple



  • Comprendre le rôle des hormones aide à normaliser les phases du couple : la passion ne dure pas éternellement, mais elle cède la place à un attachement plus profond.

  • Les gestes physiques (câlins, sexualité, contacts affectueux) ne sont pas anodins : ils nourrissent l’ocytocine et entretiennent le lien.

  • Les activités partagées (sport, rire, projets communs) boostent dopamine et endorphines → favorisant complicité et bien-être.






❓ Foire aux questions (FAQ)




1. Est-ce que l’amour est seulement une question d’hormones ?



Non. Les hormones influencent nos ressentis, mais l’amour intègre aussi des choix, des valeurs, une compatibilité émotionnelle et une construction relationnelle.



2. Pourquoi la passion diminue-t-elle avec le temps ?



Parce que le cerveau ne peut pas rester en permanence sous l’effet de la dopamine et de l’adrénaline. Le couple évolue naturellement vers un attachement plus apaisé, porté par l’ocytocine, la vasopressine et la sérotonine.



3. Peut-on « relancer » les hormones dans le couple ?



Oui. Le rire, les activités nouvelles, la tendresse, le contact physique, le sport et la sexualité réactivent la dopamine, l’ocytocine et les endorphines.



4. L’ocytocine garantit-elle la fidélité ?



Pas seule. Elle favorise la proximité et la confiance, mais la fidélité dépend aussi de la maturité affective, des choix personnels et du cadre relationnel.



5. Pourquoi certaines personnes ont-elles plus de pulsions ou d’attachements que d’autres ?



Parce que la sensibilité hormonale varie d’un individu à l’autre (génétique, expériences de vie, contexte émotionnel, santé).

 
 
 

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